Pourquoi les médias français devraient s’exclure des sondages – POLITICO

Jean Litchfield Il était un ancien rédacteur étranger de l’Indépendant et un journaliste parisien pour le journal pendant 20 ans.

Calvados, France – Au cours des 11 premiers jours de cette année, neuf sondages d’opinion ont été publiés sur l’élection présidentielle française.Le mois dernier 17, était plus d’un pendant deux jours.

En 2002, il y a eu 193 scrutins au cours de toute la campagne présidentielle française.560 en 2017. Ce record devrait être battu cette année.

Le blizzard des élections françaises peut s’expliquer de plusieurs façons.Explorer des idées est facile et peu coûteux, grâce à Internet.Grâce à la multiplication des chaînes d’information télévisées 24h/24, la demande d’enquêtes d’opinion est forte.

Le problème, comme j’ai déjà argumenté, Cette Études (Référendum) Plus puissant que partout ailleurs en France.Ils sont devenus une partie de la machinerie politique, pas seulement des commentaires.

L’effet conjugué d’une présidence dominante, d’un parlement faible, d’un référendum à deux tours, de l’effondrement du double régime gauche-droite et de l’effondrement de partis politiques puissants et stables, les façonne sans anticiper les événements en France.

Les événements de cette campagne ont renforcé mon opinion.

Ils regardaient la montée du spécialiste de la télévision maniaque de la politique Eric Zemor d’une manière incroyable.Fin août et septembre, il a été zoomé à 19% de soutien au premier tour de n’importe où et est tombé à 13% depuis son entrée officielle dans la course le 30 novembre. Sondage POLITICO.

Référendum sur l’élection présidentielle française

Voir plus de données de sondage de toute l’Europe Politique Sondage.

Le référendum a-t-il provoqué la formation de la bulle Zemmour ?Ou ont-ils énuméré avec précision son ascension et sa chute?

Pendant ce temps, le président de la région du nord de la France, Xavier Bertrand, a cherché à donner la priorité à une personne plutôt qu’à une autre dans la nomination de centre-droit pour l’élection présidentielle d’avril.En annonçant à l’avance, il espérait créer un gros score sur les bulletins de vote et devenir l’incontournable candidat du centre-droit.

Ses résultats aux sondages étaient bons mais pas vraiment.Il a été contraint d’entrer dans la primaire officielle multi-candidat en décembre et a perdu.

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En d’autres termes, toute la campagne de Bertrand a échoué dans les sondages.

Voter est addictif

Rien ne prouve que les sondages français soient pires que ceux des autres pays.Au contraire, aux élections nationales, leur bilan est très bon (malgré les grosses erreurs de 1995 et 2002).Le problème en France est l’intensité implacable du référendum de 14 organisations différentes.Les découvertes, cependant, sont souvent présentées comme « exclusives » ou « choquantes » par leurs partenaires médiatiques.

Une agence de presse française prospère et respectée – comme Astérix – a décidé de résister à cette recherche effrénée d’idées.Ouest-France, le plus grand journal francophone au monde, Annoncé en octobre Au cours de la campagne 2022, il n’organisera pas de sondages sur les « courses de chevaux » et s’abstiendra de rapporter ou de commenter ces sondages publiés par d’autres.

François-Xavier Lefranc, rédacteur en chef de Ouest-France, a décrit la montée du scrutin français.Grande poignée”- Excellente maniabilité.Dans son éditorial de première page du 23 octobre, il déclare : « L’hystérie autour du référendum empêche tout le monde de voir la diversité de ce pays et d’écouter son peuple et ses différences régionales.Voter nous pousse à l’illusion.Cela nous aveugle.Il tire la laine sur nos yeux.

Trois mois plus tard, comment se passe le test de la dinde froide du scrutin ?Les 600 000 lecteurs de Ouest-France sont-ils aussi pathétiques que des junkies sans pilule ?

Selon Lefrang, il n’y avait pas le moindre indice.

Il a déclaré à Politico: « La plupart des lecteurs ont répondu positivement – très positivement. Les nouveaux arrivants viennent à Ouest-France parce que, disent-ils, ils ont besoin d’un journal qui explore les questions fondamentales, pas la surface ou le spectacle.

« Je suis convaincu que le référendum va intensifier le mépris des médias.Ils nous guident en ne faisant pas notre travail correctement.

Il n’est pas le seul à dire que les sondages d’opinion politique alimentent la colère du public contre les médias grand public.Patrick Murray, directeur du bureau de vote réputé de l’Université de Mannmouth dans le New Jersey, a déclaré en novembre qu’il aimerait abandonner tout vote de campagne et se concentrer sur le sondage.

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Il a déclaré que les résultats du sondage n’étaient pas plus précis que par le passé, mais que même des erreurs mineures alimentent désormais l’agenda antidémocratique.

« Les erreurs honnêtes sont liées aux » fausses nouvelles «», a déclaré Murray A écrit.

Nouvelle approche

Jean-Yves Dormagen, professeur de sciences politiques à l’Université de Montpellier, soutient les sondages d’opinion français mais critique les applications qu’ils utilisent.

« Les sondages sont essentiels pour la recherche politique et sociale », a-t-il déclaré à POLITICO.« Le problème en France, c’est que le lien entre vote et analyse est rompu ou fragilisé.

La réponse de Dormagen à la prolifération des sondages d’opinion français est de lancer sa propre société de sondage – Cluster17, qui suit des méthodes légèrement différentes.

Le groupe 17 accorde trop de poids à ceux qui ne savent pas s’ils voteront.Le principal résultat a été de trouver plus de soutien pour le candidat d’extrême gauche Jean-Luc Mélenchon – environ 13 % au lieu d’environ 10 %.

Le système électoral vise également à détruire la politique gauche-droite et à aborder l’anthropologie politique complexe du début du XXIe.^St.Siècle.

Dormagen et son groupe ont divisé la France en 16 groupes ou tribus politiques.Les clusters ne sont pas utilisés pour peser ou façonner la population des modèles utilisés dans le sondage Cluster17.Ils sont ensuite utilisés pour analyser les résultats : pourquoi, par exemple, certains électeurs sont plus susceptibles d’aller de la droite dure à l’extrême droite que de la droite dure à modérée.

16 « clusters » regroupent de nombreux culturalistes, sociaux-démocrates, progressistes, acteurs (Unité), centristes, insurgés, apolitiques, sociaux-républicains, élus, conservateurs, libéraux, dissidents (Inutile), euroseptiques, socio-patriotes, anti-manuels (Anti-aide) Et les identifiants.

Ceux qui ont répondu au sondage ont répondu à 30 questions, telles que « trier » les élèves des romans Harry Potter dans différentes écoles de Poudlard.

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« Si vous me dites ce que vous pensez de la peine de mort, de la redistribution des richesses, de l’establishment politique, des riches et du nucléaire, je vous dirai pour qui vous êtes le plus susceptible de voter et pour qui vous ne voterez pas », a déclaré Dormagan. mentionné..

Sauf : il y a 30 questions Ici.Dans mon cas, le résultat était (non divulgué) parfait.

Une autre critique fréquente du référendum est qu’il baisse justement parce que de plus en plus de personnes refusent d’y participer, pas seulement en France.En d’autres termes, la colère suscitée par les sondages rend les sondages plus inexacts.

Rechercher Suggère que ce n’est pas vrai.Les sondages ne sont pas plus erronés que jamais.Si les sondeurs font leur travail correctement et collectent des échantillons précis basés sur la population, cela n’a pas d’importance (en théorie) si plus de personnes refusent de participer.

Cornelius Hirsch, qui dirige le sondage de POLITICO, est sans espoir.« Je pense que la réticence croissante de certains à répondre au référendum est un problème sérieux.Elle affecte certaines couches de la population plus que d’autres.C’est un signe de méfiance vis-à-vis des sondages et ne peut être corrigé par l’échantillonnage et la pesée.

Il y a un puzzle de base.

Comme le souligne Lefranc de Ouest-France, une presse politique sans droit de vote peut être très créative ou difficile.Il peut être aveuglant et très vulnérable aux préjugés discriminatoires.En l’absence de sondages indépendants, il y aura des sondages de partis, des sondages personnels et des sondages malhonnêtes.

Les critiques de Ouest-France et de l’Université de Monmouth sont toutes les mêmes – surtout dans un pays comme la France où les élections peuvent être façonnées par référendum.Parce que les sondages sont si intermittents, il semble dire aux électeurs ce qu’ils pensent, pas ce qu’ils pensent.

Les sondages sont un outil démocratique équitable.Ils menacent également de mettre en danger la démocratie.

J’aimerais connaître la réponse à cette énigme.Pas moi.