La tablette digitale exerce un pouvoir d'attraction dont les enfants ne peuvent pas se détacher (photo Adobe Stock)Pour de nombreux parents, coller leurs enfants devant une télévision à regarder des dessins animés japonais, ou leur mettre dans les mains une tablette ou un smartphone, pour remplacer le hochet qu’ils utilisaient quelques années plutôt, c’est acheter la paix sociale dans le foyer. « Pendant qu’ils sont devant la télévision ou la tablette, ils ne font pas bêtises », avouent ceux qui sont plus préoccupés par leur problèmes personnels ou professionnels, que par l’éducation et la santé de leurs enfants. Pour autant il ne s’agit pas de les priver de ces outils technologiques qui peuvent favoriser aussi leur éveil, comme l'analyseJustine SAUQUET, co-fondatrice avec Dominique MONSAINGEON, sa mère, de DYNSEO, la société éditrice de l’application Coco.
« L’écran ne doit pas être diabolisé, car il reste un formidable outil de découverte et de jeu pour les enfants », explique Justine SAUQUET. « Il doit néanmoins être mieux utilisé pour ne pas nuire à la santé des petits. En tant qu’acteurs du secteur depuis 8 ans, nous avons une mission à mener pour apporter des solutions pour que l’écran reste un moment ludique et d’apprentissage ».
Les études infantiles le démontrent : les enfants passent beaucoup trop de temps le nez collé à un écran et ceci dès le plus jeune âge. Au point que des années plus tard ils deviennent addicts et passent leurs journées, allongés sur un canapé à regarder la télévision, sans vraiment la regarder, tout en jouant sur une tablette ou un smartphone. C’est le début d’une forme de sédentarité préjudiciable au bon fonctionnement de leur corps.
Et pourtant le CLEMI (Centre de Liaison de l’Enseignement et des Médias d’Information) tire la sonnette d’alarme en préconisant de ne pas dépasser les 20 minutes d’écran par jour alors le constat s’élève plutôt autour des 4 heures quotidiennes. Voir même 7h pendant les périodes de confinement au foyer.
Le temps trop élevé passé devant les écrans est également souligné par les professionnels de l’éducation et de la santé qui pointent du doigt des retards moteurs et cognitifs, des troubles du langage et de l’attention, de l’hyper activité et même agressivité dans certains cas. Des conséquences auxquelles s’ajoute la sédentarité, un fléau qui entraine de l’obésité et des risques de maladie, notamment cardio-vasculaires.
Réduire l’utilisation des écrans par l’exercice ludique et physique
Spécialisée dans le développement d’applications d’entraînement cérébral, notamment pour ceux qui sont touchés par la maladie d’Alzheimer, la startup parisienne Dynseo, s’est lancée dans la lutte contre la mauvaise utilisation des écrans par les enfants en développant de nouvelles fonctionnalités sur son application de jeux éducatifs Coco.Disponible sur les plateformes Apple Store et Google Play l’application Coco propose depuis octobre 2021, plus des 30 jeux éducatifs pour travailler le français, les maths, la logique , la mémoire et l’attention. Désormais elle propose la pause sport avec COCO.
Le principe de cette application est simple, selon ses conceptrices :Au bout de 15 minutes de jeu sur l’écran, l’application se coupe et propose à la place des exercices physiques adaptés aux plus petits. Ce concept novateur est une façon ludique et amusante d’amener les enfants à bouger suffisamment pour leur permettre d’avoir une bonne santé physique et psychique.
Destinée aux enfants de 5 à 10 ans, cette application conçue par les deux fondatrices de DYNSEO et notamment Justine, mère de deux enfants et donc concernée au premier chef, permet non seulement d’apprendre par le jeu mais utiliser les écrans de manière raisonnée et intelligente. Toutes les 15 minutes, temps moyen d’attention d’un enfant, le jeu en cours se bloque et propose aux enfants d’aller danser, bouger, mimer … « dans le but de leur aérer le cerveau », précises les dirigeantes. Les parents, sont alors impliqués et peuvent paramétrer les exercices qui stimuleront les fonctions motrices des enfants.
Et les parents apprécient, d’autant que c’est mieux qu’un contrôle parental souvent perçu comme un excès d’autorité par les enfants. « Nos enfants aiment beaucoup l’application COCO, car déjà les jeux éducatifs sont très bien faits, mais aussi pour la pause sport régulière, pour éviter qu’ils passent trop de temps derrière les écrans. Je fais la pause sport avec eux on passe un très bon moment, Parfait pour les vacances », précise une mère de famille.
Labellisée « Educational App Store » grâce à l’investissement de l’équipe pédagogique à l’origine du développement du projet, La pause sport avec Coco a été conçue par des orthophonistes, neuropsychologues et ergothérapeutes dans l’objectif d’être accessible à tous les enfants, y compris en situation de handicap (autisme, troubles DYS…). D’où l’intérêt de pouvoir sélectionner les exercices en amont par les parents. « Ainsi, un enfant ne se retrouvera pas en échec devant une activité inadaptée à ses capacités », précisent Dominique et Justine.
L’application Coco est gratuite pendant la première semaine, en la téléchargeant sur les stores Google Play et IOS.Ensuite, pour les particuliers elle coûtera 4,99€pour 1 mois,14,99€ pour 3 mois et 39,99€ pour un an. Pour les institutions : à partir de 8€HT par mois pour l'App inclusive. Coco est aussi utilisé par des instituts médicoéducatifs IME, SESSAD, ITEP et par des écoles primaires.
DYNSEO a également imaginé fournir une tablette mieux adaptée aux enfants grâce à une interface simplifiée. Pour 158 €, l’enfant reçoit une tablette Lenovo M7, 7 pouces, 16 GO et profite de l’abonnement à l’application durant un an ainsi que d’autres applications éducatives préinstallées.
Pour en savoir plus : https://www.dynseo.com/version-coco