Ce test date d'il y a plus de 6 ans
En plus de revoir sa copie avec un très bon Samsung Galaxy S7, le constructeur coréen propose à nouveau, cette année, une version edge aux bordures d’écran incurvées. Cette fois, c’est un autre format que propose Samsung, histoire d’élargir sa cible client. Mais pour satisfaire avec son modèle edge, Samsung a besoin de le rendre plus confortable que l’an passé, tout en lui fournissant les mêmes améliorations qu’au le S7. Voyons ensemble le résultat obtenu.
Fiche technique
Le Samsung Galaxy S7 s’équipe d’un écran QHD de 5,5 pouces aux bords incurvés puisque c’est sa grande particularité. On y trouve également un SoC Exynos 8890, 4 Go de mémoire vive, 32 Go de mémoire interne (avec microSD), des capteurs photo de 12 et 5 mégapixels (f/1.7 pour les deux), ou encore une batterie de 3600 mAh.
Modèle | Samsung Galaxy S7 Edge |
---|---|
Version Android | Android 6.0.1 Marshmallow |
Interface constructeur | TouchWiz |
Taille d'écran | 5,5 pouces |
Définition | 2560 X 1440 pixels (QHD) |
Densité de pixels | 534 ppi |
Technologie | Super AMOLED |
Traitement anti-rayures | Gorilla Glass 4 |
SoC | Exynos 8890 |
Processeur (CPU) | 4 x Cortex-A53 @ 1,6 GHz 4 x Exynos M1 @ 2,3 - 2,6 GHz |
Puce Graphique (GPU) | Mali-T880 MP12 |
Mémoire vive (RAM) | 4 Go RAM (LPDDR4) |
Mémoire interne (flash) | 32 Go |
Micro-SD | Oui, jusqu'à 2 To |
Appareil photo (dorsal) | 12 mégapixels (F1.7), Dual Pixel, Smart OIS |
Appareil photo (frontal) | 5 mégapixels (F1.7) |
Enregistrement vidéo | 4K |
Wi-Fi | 802.11 a/b/g/n/ac |
Bluetooth | v 4.2 LE |
Réseaux | LTE Cat.9 (450/50 Mbps) |
SIM | 1 x nano SIM |
NFC | Oui |
Capteurs | |
Ports (entrées/sorties) | microUSB en USB 2.0 |
Géolocalisation | GPS/GLONASS |
Batterie | 3600 mAh + Fast Charge |
Dimensions | 150,9 x 72,6 x 7,7 mm |
Poids | 157 grammes |
Couleurs | Noir Onyx |
Prix conseillé | 799 euros |
Notre test vidéo
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Une ergonomie bien meilleure
Comme LG l’avait fait avec un G4 presque inchangé par rapport au G3, Samsung conserve une formule gagnante avec ses S7 et S7 edge, presque totalement calqués sur leurs versions précédentes. Le constructeur dote tout de même le modèle edge d’une dalle plus grande (5,5 pouces), et en profite pour améliorer quelques détails esthétiques. Bref, « le changement dans la continuité », comme aurait dit feu Pompidou.
On y retrouve une tranche métallique similaire à celle de l’an passé, quoi que peut-être un peu moins tranchante sur la version edge. Au passage, la vitre arrière légèrement bombée, à la manière d’un Xiaomi Mi Note, et la vitre avant de type 2,5D offrent un confort accru en matière de prise en main. Un détail pas forcément anodin. D’ailleurs, cette tranche métallique signe cette année le retour de la carte microSD, disponible dans la trappe dédiée à la carte nano SIM du mobile.
Et malgré un placement des ports Jack et microUSB, et de la sortie audio, tout à fait similaire à ce que l’on avait sur le modèle précédent, un détail invisible se cache ici. Le Galaxy S7 Edge est effectivement certifié IP68, ce qui lui permet de braver l’eau pendant 1 heure et jusqu’à un mètre de profondeur.
On avait pas mal reproché au S6 son appareil photo protubérant à l’arrière. S’il ne gênait pas plus que cela en utilisation à plat, par exemple sur une table, ce détail esthétique n’était pas spécialement élégant. Cette année, cette protubérance est moins prononcée de 0,46 mm, suffisant pour que l’on voit et sente bien la différence.
Malgré des dimensions de 150,9 x 72,6 x 7,7 mm, le Samsung Galaxy S7 Edge se prend plutôt bien en main, d’autant que son poids reste acceptable (157 grammes). Évidemment, c’est toujours du verre qui habille les faces avant et arrière, et les traces de doigts sont inévitables (et très fatigantes aussi). Bref, il s’agit d’un téléphone qui est agréable à utiliser au quotidien, l’ergonomie s’améliorant beaucoup sur ce modèle à écran incurvé.
Samsung Galaxy S7 EdgeSamsung Galaxy S7 EdgeUn très bel écran
Avec ses Galaxy S7 et S7 Edge, Samsung n’a pas annoncé de révolution du côté de l’affichage. On a ici une dalle de 5,5 pouces supportant une définition QHD (2560 x 1440 pixels), ce qui nous donne une très belle résolution de 534 PPP, largement suffisante pour ne pas distinguer les pixels à l’œil nu. Les amateurs de réalité virtuelle pourront peut-être être déçus puisqu’un écran 4K / UHD aurait permis de supprimer l’effet de grille qu’on peut parfois percevoir, mais au détriment des performances et de la consommation énergétique.
Il sont déjà plusieurs – dont Display Mate – à avoir expliqué que l’écran des S7 et S7 Edge est le meilleur jamais testé. Et on va avoir du mal à les contredire, puisque c’est exactement ce que racontent les résultats obtenus par notre sonde colorimétrique. En mode Basic, celui qui se rapproche le plus d’un rendu naturel, la saturation des couleurs est bien contenue, la température des couleurs est idéale (entre 6500 et 6800 K), le contraste est infini grâce à l’AMOLED, la luminosité maximale est de 542 cd/m2 au soleil et de 450 cd/m2 en intérieur.
Vous l’aurez compris, l’écran du Galaxy S7 Edge est très agréable à l’utilisation, et très proche de celui du S7.
Logiciel
Sortie en mars 2016 oblige, le Samsung Galaxy S7 Edge est installé sous Android 6.0.1 Marshmallow, avec l’interface TouchWiz. Une interface qui avait pas mal évolué lors de la sortie du S6, se débarrassant de nombreuses applications superficielles (bloatwares) en plus de grands changements esthétiques (taille et look des icônes notamment).
A lire
Découverte des fonctionnalités logicielles des S7 et S7 Edge
Depuis, Samsung n’a d’ailleurs pas énormément renouvelé son interface TouchWiz, et les principaux changements visibles en premier lieu tiennent surtout de l’arrivée de Marshmallow chez Samsung. Ceux qui ont déjà cette version d’Android sur un autre téléphone de la marque ont d’ailleurs déjà pu apercevoir la nouvelle barre de notifications, aux couleurs plus claires. Quand on tire cette barre, les raccourcis ne sont plus présentés sur une unique ligne sur laquelle on navigue de gauche à droite, mais sur un panneau qui intègre 18 raccourcis. Et on s’évite un tour complet de l’onglet dédié aux paramètres pour activer quoi que ce soit.
La fonctionnalité la plus importante (peut-être), c’est que comme LG cette année, ou Motorola par le passé, Samsung introduit ici le Always On Display, une option qui permet d’afficher des informations sur l’écran du mobile. On peut y faire apparaitre l’heure, un calendrier, ou même des images, sans avoir à activer l’écran du téléphone. L’avantage, c’est que c’est une option qui n’est pas – théoriquement du moins – pas gourmande en énergie, et qui peut fournir des informations sans qu’on ait besoin d’une interaction avec le téléphone. Comme présenté lors de la prise en main vidéo du S7, ce mode permet d’afficher des notifications, et certains widgets (images, calendrier, horloge) sur l’écran de veille du mobile.
Sur ce Galaxy S7 Edge en particulier, puisqu’il faut bien que la courbure serve à autre chose qu’à faire joli, Samsung a enrichi ses fonctionnalités. Sur le côté donc, de cet écran, il est possible d’afficher des applications favorites, créer des raccourcis pour des tâches, ajouter des contacts favoris, mais aussi d’autres volets.
Lorsqu’on accède aux paramètres de la barre latérale, on peut effectivement définir quels volets seront proposés. Cela peut être des informations météo, votre calendrier… Etrangement, le volet dédié à Yahoo News, qui était présent lors du MWC, a par contre disparu sur cette version commerciale. Dans les paramètres du volet latéral, on peut également en définir la position (gauche ou droite), la taille de l’onglet, ou le niveau de transparence de celui-ci.
On a par contre eu peur de ne pas retrouver le Game Launcher, présenté au MWC, qui est absent de l’interface de départ. Pour le lancer, il suffit de démarrer un jeu, et l’onglet des paramètres dédiés s’ouvre, et c’est depuis là qu’il est possible d’activer le raccourci sur la home page. Pas forcément facile à retrouver, sachez que ces options sont accessibles en allant dans Fonctions Avancées puis Jeux.
En jeu, le Game Launcher laisse apparaitre un bouton flottant, qui permet là aussi d’accéder à plusieurs fonctionnalités spécialement étudiées pour les joueurs. En effet, lorsque vous appuyez dessus, il est possible de lancer un enregistrement vidéo, de faire des captures d’écran, de demander la réduire de la fenêtre de jeu, de verrouiller les touches multitâche et retour, ou de bloquer les alertes pendant une partie.
Autre chose intéressante : dans les paramètres de ce Game Launcher, il est possible de régler la qualité de jeu avec l’option Economiser de la batterie. Si l’option est désactivée, la résolution est normale avec une fréquence d’images à 60 FPS, tandis que cette fréquence passe à 30 FPS sur les deux modes d’économie d’énergie. Le mode économie maximum propose même une résolution très basse pour les graphismes.
Réseaux et communication
Le Samsung Galaxy S7 Edge supporte la 4G de catégorie 9 permettant d’atteindre un débit théorique maximal de 450 Mbps en téléchargement et 150 Mbps dans le sens montant. Dans les faits, ce débit n’est pas encore accessible en France, mais le mobile pourra profiter des améliorations du réseau pendant de nombreux mois. Concernant le Wi-Fi, le smartphone supporte les bandes 2,4 et 5 GHz avec les normes 802.11a/b/g/n/ac. Comme on pouvait s’y attendre, Samsung blinde donc la partie réseau. Le téléphone est aussi compatible NFC et Bluetooth v4.2 LE.
D’ailleurs, les communications sont très claires, que ce soit pour nous ou nos correspondants, tandis que le GPS est très efficace.
Performances
Nous avons testé la version européenne du Galaxy S7 Edge de Samsung, c’est-à-dire celle qui intègre l’Exynos 8890, la puce maison du géant coréen, et non pas le Snapdragon 820 destiné au marché américain. On est donc en présence d’un processeur octo-core avec quatre cœurs Exynos M1, qui pourraient être comparés à des cœurs Cortex-A72, c’est-à-dire réservés aux tâches les plus gourmandes, mais aussi quatre cœurs Cortex-A53 pour les tâches les plus simples. Ces derniers sont cadencés à 1,6 GHz alors que les quatre premiers sont cadencés entre 2,3 et 2,6 GHz.
Dans le détail, les 2600 MHz sont atteints si uniquement deux cœurs Exynos M1 sont en service. S’ils sont quatre, leur fréquence maximale sera alors de 2300 MHz.
Pour la partie graphique, on trouve un Mali-T880 MP12 d’ARM cadencé à 650 MHz et assisté par 4 Go de mémoire vive LPDDR4 à 1800 MHz. Sur le papier, l’Exynos 8890 est donc puissant, très puissant, et largement au-dessus de l’Exynos 7420 du Galaxy S6. Et dans la pratique, que donne le Galaxy S7 ?
Au quotidien, le téléphone est très fluide, il n’y a aucun problème de ralentissements, on n’avait de toute façon aucun doute vu la débauche de puissance proposée par Samsung. Et dans les utilisations un peu plus gourmandes comme les benchmarks et les jeux ?
Samsung Galaxy S7 Edge | Samsung Galaxy S7 | Samsung Galaxy S6 | Huawei Mate 8 | |
---|---|---|---|---|
AnTuTu 6.x | 128 053 | 128 089 | 85 500 | 92 820 |
PCMark | 4 726 | 4 803 | 5 000 | 7 186 |
3DMark Ice Storm Unlimited | 28 905 | 28 887 | 22 265 | 19 369 |
3DMark Ice Storm Unlimited (Graphics) | 33 305 | 33 289 | 23 630 | 20 854 |
3DMark Ice Storm Unlimited (Physics) | 19 765 | 19 743 | 18 521 | 15 506 |
GFXBench T-Rex (onscreen / offscreen) | 51 / 81 FPS | 51 / 81 FPS | 37 / 54 FPS | 41/43 FPS |
GFXBench Manhattan (onscreen / offscreen) | 25 / 38 FPS | 25 / 38 FPS | 15 / 25 FPS | 18 / 19 FPS |
Real Racing 3 (GameBench) | 32 FPS | 43 FPS | 34 FPS | 60 FPS |
Dans les jeux, le Galaxy S7 edge se débrouille plutôt bien, avec une moyenne à 32 FPS sous Real Racing mais seulement 19 FPS sous Hitman Sniper. C’est mieux que de nombreux smartphones, mais c’est un peu décevant, car on reste à peu près niveau du Galaxy S6 qui atteint 34 FPS sous Real Racing et 19 FPS sur Hitman Sniper. On reste d’ailleurs légèrement derrière le Mate 8 puisque le terminal de Huawei et son Kirin 950 permet d’atteindre 60 FPS avec Real Racing 3 et 34 FPS sous Hitman Sniper. Nous verrons plus en détail le fonctionnement des deux puces dans un article dédié.
On a pu lire que certains consommateurs envisagent d’importer la version Snapdragon 820, mais l’intérêt est franchement limité puisque Samsung a visiblement lissé les fonctionnalités des deux puces pour que le 820 ne surpasse pas trop l’Exynos.
Multimédia
Le Galaxy S7 Edge est doté non plus d’un capteur photo de 16 mégapixels, mais d’un modèle Sony, l’IMX260, de 12 mégapixels. La promesse ici, comme expliqué lors du test du modèle sans écran courbé, c’est celle de photosites de plus grande taille (1,4 micron contre 1,12 chez le Galaxy S6), permettant donc de capturer plus de lumière et d’offrir des résultats plus probants dans des conditions de basse luminosité.
Le tout s’appuie sur une technologie Dual-Pixel qui, contrairement à l’autofocus à détection de phase classique, mobilise l’ensemble des pixels (ou plutôt de leurs photodiodes) du capteur, afin de réaliser une mise au point aussi rapide que précise. De belles promesses, associées à une ouverture à f/1.7, un objectif 26 mm, un système de stabilisation optique et un double flash LED.
En basse luminosité, on peut donc s’attendre à ce que ce téléphone surpasse la concurrence, et même un Nexus 6P dont le mode HDR est très efficace. Et c’est bien ce que le duo S7/S7 Edge fait, avec des clichés très impressionnant en extérieur et de nuit. Une simple vitrine éclairée de magasin permet de rendre beaucoup de lumière à une scène et de donner un peu de corps à nos clichés de nuit.
De jour, en extérieur, on a la sensation que le Galaxy S7 gagne encore plus en efficacité. Il devient très dur de rater une photographie tant la gestion de la luminosité est bonne en mode automatique, le mode HDR Auto est parfait, et le déclenchement hyper rapide rend cet appareil photo très simple d’utilisation, pour n’importe quel utilisateur.
Si l’on doit trouver un bémol à ce capteur, c’est peut-être que la définition d’image est du coup plus faible que sur le Samsung Galaxy S6, et on a par conséquent l’impression de perdre un petit quelque chose. À noter également que les photos macro auront parfois tendance à être floues en raison de la « trop grande » ouverture (f/1.7).
Les utilisateurs les plus chevronnés pourront se laisser convaincre par le mode Pro de cette application photo. Un mode très efficace où l’on peut régler la vitesse d’obturation, le niveau ISO ou la balance des blancs. Le logiciel photo s’équipe également de divers mode plus ou moins habituels, comme hyperlapse, panorama ou encore ralenti (720p@240). Tout marche à merveille, pour notre plus grand plaisir.
Pas de grande évolution non plus concernant la partie audio de ce smartphone. Le son nous semble légèrement moins élevé que sur le Galaxy S6, mais également un poil meilleur.
Autonomie
Après avoir vu les prouesses du Samsung Galaxy A5, et avec une batterie plus imposante cette année (3600 mAh), on ne s’attend qu’à du bon pour le Samsung Galaxy S7 edge. Il faut dire que, malgré un premier aperçu flatteur pour les S6, S6 edge ou S6 edge +, l’autonomie au quotidien s’était montrée plutôt irrégulière, notamment lorsque le téléphone faisait face à des épisodes de forte chauffe.
Sur notre test d’endurance classique – c’est-à-dire une heure de vidéo HD sur l’application YouTube avec la luminosité réglée sur 200 cd/m2 – le Samsung Galaxy S7 edge accuse une perte de 9 % de charge, et se classe donc dans la moyenne haute sur ce test, sans toutefois se montrer exceptionnel. Mais le Samsung Galaxy A5 (2016) n’avait pas fait mieux sur cet exercice, affichant une perte de 10 % d’autonomie, alors qu’il se classe sans peine parmi les smartphones les plus endurants du moment.
En utilisation quotidienne, on est un peu moins conquis par ce S7 edge qui, s’il n’est pas mauvais, n’a rien d’exceptionnel. D’abord, le mode veille consomme pas mal d’énergie et il faudra compter sur au moins 6-7 % de charge manquante après une nuit de 7 heures. Et avec la fonctionnalité Always On Display active (affichage heure + calendrier dans le cas présent), la perte de charge est encore plus importante, de l’ordre de 12-13 %. Cela fait tout de même beaucoup pour une nuit sans usage.
Si notre utilisation est très modérée, on arrivera à tirer tout juste deux journées d’utilisation de ce smartphone. Mais dès qu’on a le malheur de le solliciter régulièrement dans la journée, le S7 Edge montre ses limites et il faudra parfois compter sur une seule journée d’autonomie, en dehors des modes d’économie. C’est à la fois décevant et en même temps peu surprenant avec un smartphone haut de gamme comme celui-ci. Notons tout de même que la plupart de ses concurrents doivent être impérativement rechargés tous les soirs.
Prix et disponibilité
Le Samsung Galaxy S7 Edge est actuellement en précommande un peu partout, au prix de 799 euros. Sur le site de Samsung, un casque Gear VR est offert si la précommande est effectuée avant le 10 mars.
Où acheter leSamsung Galaxy S7 Edgeau meilleur prix ?