Dans le problème actuel de la pêche entre la France et l’Angleterre, les sympathies et les intérêts de l’Irlande sont largement liés à ceux de la France. Bien sûr, cela ne veut pas dire que nous voulons nous engager dans les subtilités de problèmes en voie de disparition ou que deux amis sont heureux de se battre. Nous nous félicitons naturellement des dernières indications selon lesquelles les deux parties pourraient se retirer de la reprise de la bataille de Waterloo. L’Irlande espère que grâce au bon sens et au compromis, grâce aux obligations contenues dans le droit international et à son plein respect, le conflit sera résolu rapidement et harmonieusement.
Cependant, il ne fait aucun doute que nous avons plus à voir avec quel côté du désaccord actuel. Il y a quatre raisons principales à cela.
Premièrement, l’Irlande et la France sont membres de l’Union européenne, que nos amis britanniques ont malheureusement choisi de quitter. L’adhésion à l’UE englobe un engagement mutuel et une solidarité naturelle dans les relations internationales.
Certains politiciens et commentateurs britanniques semblent avoir mal interprété le caractère des membres de l’UE ces dernières années. Ils disent qu’avec les États membres individuels de la Grande-Bretagne à l’UE, bilatéraux ou de type OTAN, la France ou la Finlande peuvent développer une relation avec la Grande-Bretagne, qui se sépare en quelque sorte de son adhésion à l’UE. Vous pouvez porter un chapeau lorsque vous manipulez Bruxelles et un autre lorsque vous manipulez Londres.
READType Différent de Mini frigo de chambreLe Royaume-Uni doit comprendre que la seule relation qui peut exister avec l’Irlande sur n’importe quelle question est en tant qu’État membre de l’Union européenne.
Tout effort réel de la Grande-Bretagne pour approfondir ses relations avec les États membres individuels doit être salué et échangé. Cela est particulièrement vrai en Irlande compte tenu de notre proximité géographique, de notre histoire mutuelle complexe, de la profonde amitié entre nos peuples et de notre responsabilité partagée pour la paix sur cette île.
Le Royaume-Uni doit comprendre, cependant, que la seule relation qui peut exister avec l’Irlande sur n’importe quelle question est en tant qu’État membre de l’Union européenne. Le monde devrait regarder l’Irlande à travers le prisme européen, y compris le différend actuel sur la pêche. Le Royaume-Uni partage ce point de vue depuis plus d’un demi-siècle. L’Union européenne fait partie de l’Irlande et de la France et n’est pas une organisation qui interfère de temps à autre avec nos intérêts.
La deuxième raison de notre relation avec la France lors de cet événement était le fort soutien que nous avons reçu de nos autres partenaires de l’UE tout au long du processus du Brexit. L’UE s’est donné pour priorité de s’attaquer aux profondes implications du Brexit pour le processus de paix. Bien que ces impacts aient été rejetés par des Brexitistes stricts, il l’a fait dès le départ, Boris Johnson suggérant que gérer les sensibilités extrêmes de la frontière irlandaise revenait à gérer les embouteillages de Londres. L’UE a poursuivi son approche constructive, en modifiant tout récemment de manière significative ses propres règles et en introduisant une flexibilité précise dans l’application du protocole d’Irlande du Nord.
Londres finira par comprendre que ce genre de comportement est négatif et contribue à rapprocher les États membres de l’UE.
Bien que Lord Frost se soit éloigné de l’Accord de Belfast, il menace de saper unilatéralement les subtilités de l’accord international autoproclamé pour défendre le traité. Dans ce pays, nous savons qui sont nos amis qui tentent à la fois de lutter contre les effets du Brexit sur l’Irlande du Nord, de maximiser les avantages pour l’Irlande du Nord grâce au protocole du Brexit et de minimiser les impacts négatifs. La France fait partie de ces amis.
Un troisième facteur dans le cas qui renforce encore les liens étroits entre les États membres de l’UE, y compris la France et l’Irlande, est les efforts du Royaume-Uni pour saper l’unité de l’UE. Plus récemment, Frost est intervenu avec la Pologne sur l’éthique en tentant de créer un faux lien entre le différend actuel de la Pologne avec la Cour européenne et sa propre tentative de retirer le rôle de la CJCE de l’accord qu’il négociait. Londres finira par comprendre que ce genre de comportement est négatif et contribue à rapprocher les États membres de l’UE.
Enfin, certains des arguments du Royaume-Uni concernant le différend sur la pêche sont particulièrement creux ici. Puisque les provocations verbales de Frost contre l’UE et son approche de rejet de la mise en œuvre d’accords contraignants sont familières depuis longtemps, on ne peut s’empêcher d’être surpris de voir le manque de conscience de soi que permet le secrétaire britannique à l’Environnement George Eustace. Il a critiqué ce qu’il a décrit comme une possible violation de la rhétorique française et du droit international.
Les discours prononcés de tous côtés doivent être rejetés. L’industrie de la pêche doit être compromise. Comme Wellington l’a commenté en examinant le massacre de Waterloo, la pire chose après un grand échec est un grand succès.