Toujours aussi cash, Amel Bent s'est confiée à Manu Katché sur sa carrière musicale couronnée de succès mais aussi de moments plus critiques. Un parcours de vie nourri par une relation particulière avec son père, aux abonnés absents.
Elle visait la lune et n'a pas raté sa cible. Depuis son premier casting dans À la recherche de la Nouvelle Star, Amel Bent a su emballer jury et téléspectateurs mélomanes par le délicieux son de sa voix et sa musicalité. Et son éternelle joie de vivre, couplée à un discours toujours transparent, n'ont fait que confirmer cette adhésion massive d'un public qui l'a retrouvée dans le fauteuil de coach de The Voice mais aussi sur les scènes du spectacle des Enfoirés. Partout où elle passe, l'interprète de Ma philosophie essaie d'imposer cette détermination, née d'un parcours de vie pas commode. Bien sûr, sa récente fausse couche a été particulièrement difficile à gérer, même si en parler publiquement l'a quelque peu soulagée. Tout comme extérioriser sa relation particulière avec son père l'a aidée à mieux vivre son absence pendant son enfance.
"J'aurais rêvé de pouvoir le détester"
Amel Bent n'avait que trois ans lorsque ses parents se sont séparés. Sa mère avait alors fui ce qu’elle décrit aujourd’hui comme "une relation toxique et plutôt dangereuse". Face à Manu Katché qui l'a reçue pour Yahoo, un de ceux qui a contribué à tracer son destin, la jeune maman est revenue sur cette période spéciale, au cours de laquelle elle a grandi à la Courneuve, avec un géniteur dans les parages mais pas dans le même appartement. "Ce qui pouvait me faire de la peine, à cette époque-là, c'est que je ne savais rien de mon père. Il n'y avait rien à savoir. Je savais ce qu'il faisait, où il se trouvait, on était presque voisins. Mais mon père, c'est particulier", a-t-elle révélé au génial batteur.
Et de décrire la nature de ses sentiments pour cet "individu plein de douleurs, plein de remords", pas prêt à lui donner l'amour dont elle avait besoin : "J'aurais rêvé de pouvoir le détester. Le haïr parce que je l'aurais vu aimer une autre femme, ou d'autres enfants, mais ce n'était pas le cas. Il était démuni devant moi, petite. Quand je le croisais dans la cité, il buggait un peu. Et du coup moi aussi, je me disais : 'C'est chelou comme situation'. Je ne comprenais pas". C'était sans compter sur les grands frères de la cité, qui ont joué les pères de substitution.
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