« C'est la meilleure protection qu'on peut avoir. » Dans sa pratique, le pharmacien Jean-Philippe Pilon est fréquemment consulté par rapport à l'achat de condoms. Il dresse la liste des protections que le condom offre et donne des conseils sur la taille et sur la pose.
Le pharmacien explique que tous les condoms se valent. « Ils sont tous soumis à des tests, donc il n’y en a pas un qui est meilleur que l’autre du point de vue de la sécurité. » Leur objectif est de prévenir une grossesse ou la contraction d'une infection transmise sexuellement ou par le sang comme la syphilis, la gonorrhée, l'herpès ou le VIH.
Différentes tailles et épaisseurs sont offertes, mais « le condom ordinaire va satisfaire la plupart des personnes ». La circonférence varie entre 49 mm, pour les petits, et 57 mm, pour les larges. Reste qu'ils sont très extensibles. En ce qui a trait à l'épaisseur, « la mode est vers le mince et l’ultramince, mais il faut faire attention parce que ça peut déchirer lors d’actes sexuels rigoureux », souligne M. Pilon.
L'option d'acheter un condom sans latex est offerte pour ceux ou celles qui y sont allergiques. Le pharmacien privilégie les condoms avec du polyisoprène, qui sont plus confortables et durables que ceux en polyuréthane, qui sont « un peu comme un rideau de douche » et plus facilement déchirables.
Après l'achat, il faut les entreproser dans un endroit tempéré, car les condoms n'aiment pas la chaleur. On évitera donc de les laisser dans l'auto.
Quand vient le temps de mettre le condom, il faut vérifier la date d'expiration, éviter les lubrifiants à base d'huile et pincer le bout pour enlever la bulle d'air du réservoir. Après la pénétration, il faut bien retenir le condom pour éviter qu'il glisse et reste dans notre partenaire. Pour ne pas boucher les égoûts, on doit jeter le condom usé dans une poubelle et non dans une toilette, conclut le pharmacien.