Après 2 années d’expérience, un avis d’utilisateur de l’andaineur à tapis Roc RT 870 plus clair
La cuma a même investi dans un combiné de fauche papillon avant/arrière de même largeur pour proposer une prestation complète. Cette dernière reste facultative, les adhérents gardant la possibilité de faucher eux-mêmes. Le débit de chantier de l’andaineur à tapis s’en trouve ainsi augmenté. Car le chauffeur n’a plus qu’à suivre les andains de la faucheuse dans le même ordre. La présence de l’andaineur a tapis leur a permis de s’affranchir du conditionneur. Et donc de limiter la puissance nécessaire pour emmener le groupe de fauche.
Outre la préservation des fourrages fragiles, tels que la luzerne et le trèfle, l’andaineur à tapis permet aussi de limiter la présence de terre et de cailloux. La qualité de la récolte s’en trouve ainsi améliorée. Et les couteaux de l’ensileuse ont une meilleure longévité. En bon point supplémentaire, le fait de soulever la totalité du fourrage avec le pick-up a pour effet d’améliorer l’efficacité du séchage.
Le matériel trouve tout de même ses limites dans les fourrages épais dans lesquels il a tendance à bourrer, tel que le seigle bien développé.
Et combien ça coûte un andaineur à tapis?
Le président de la cuma, Vincent Lepers, admet volontiers que le prix d’achat d’un andaineur à tapis peut faire peur au premier abord. En comparaison avec un double rotor central auquel la cuma est habitué, le prix est presque quatre fois plus élevé. Mais avec 700 hectares minimum andainés tous les ans, le prix de revient d’un andaineur à tapis est comparable à un double rotor qui fera 200 hectares dans l’année. Il devient même plus intéressant en prenant en compte le coût du tracteur et de la main d’œuvre, car le débit de chantier élevé permet de les diluer.
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Publié le 21 avril 2021
parValentin Nugues