L'UE s'apprête à fixer à neuf mois, après une première vaccination complète, la durée de validité du certificat vaccinal contre le Covid-19 pour les voyages intra-européens. La Commission européenne et le Conseil européen ont fait savoir jeudi 16 décembre qu'ils entendaient ainsi encourager les rappels. Lors d'un sommet à Bruxelles, les dirigeants ont souligné "l'importance d'une approche coordonnée sur la validité du certificat de vaccination anti-Covid de l'UE et ont pris note du fait que la Commission adoptera un acte délégué sur la question", selon les conclusions publiées jeudi. Aussi, cet acte délégué, qui a une valeur contraignante, doit être adopté la semaine prochaine par l'exécutif européen, et devrait entrer en vigueur en février, a appris l'AFP de sources européennes. Suivez notre direct.
L'Agence européenne des médicaments approuve l'utilisation en urgence du traitement de Pfizer. L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé l'utilisation en cas d'urgence dans l'UE de la pilule anti-Covid de Pfizer, le Paxlovid, même si, pour l'heure, elle n'a pas encore reçu une autorisation complète de mise sur le marché. Le médicament "peut être utilisé pour traiter les adultes atteints du Covid-19 qui n'ont pas besoin d'oxygène supplémentaire et qui présentent un risque accru de développer une forme sévère de la maladie", a déclaré l'EMA dans un communiqué.
L'Agence européenne des médicaments approuve deux traitements contre le Sars-CoV-2. L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé jeudi deux nouveaux traitements : celui par anticorps monoclonal de GlaxoSmithKline, le Xevudy, ainsi qu'un médicament immunosuppresseur déjà autorisé dans l'UE pour le traitement de diverses affections inflammatoires, le Kineret, commercialisé par la société suédoise Orphan Biovitrum AB. Le traitement de GSK "est destiné au traitement du Covid-19 chez les adultes et les adolescents [de plus de 12 ans] qui n'ont pas besoin d'oxygène supplémentaire et qui présentent un risque accru de gravité de la maladie", a précisé l'EMA dans un communiqué (lien en anglais) alors que l'utilisation du Kineret a été "étendue au traitement du Covid-19 chez les patients adultes (...) ayant besoin d'un supplément d'oxygène (...) et qui risquent de développer une insuffisance respiratoire sévère".
Le gouvernement impose de nouvelles restrictions aux frontières avec le Royaume-Uni à partir de samedi. "On va mettre en place un contrôle aux frontières avec le Royaume-Uni encore plus drastique", a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, sur BFMTV. Pour lutter contre la propagation du variant Omicron, la durée de validité des tests demandés au retour du Royaume-Uni passera de 48 heures à 24 heures. Par ailleurs, les motifs de voyage seront "limités aux résidents français et à leurs familles". Les déplacements de "tourisme ou professionnels pour des personnes qui ne sont pas résidentes en France seront limités".
Une septaine imposée au retour du Royaume-Uni. Un isolement sera en outre requis à l'arrivée, dans un lieu que les voyageurs "choisiront pendant sept jours, avec un contrôle des forces de sécurité", mais qui pourra être "levé au bout de 48 heures" si un test réalisé à l'arrivée en France s'avère négatif. "Il faudra s'enregistrer sur une application qui générera un arrêté préfectoral d'isolement", a précisé Gabriel Attal.
Le retour des "motifs impérieux". Le gouvernement français a annoncé jeudi rétablir à compter de samedi l'obligation de "motifs impérieux" pour les voyageurs en provenance et à destination du Royaume-Uni "pour les personnes non vaccinées comme les personnes vaccinées".
Un sommet à Bruxelles pour se coordonner. Les dirigeants des Vingt-Sept vont tenter jeudi d'améliorer leur coordination face à la flambée d'Omicron, qui a poussé plusieurs pays à restreindre les conditions d'entrée sur leur territoire de façon unilatérale, comme l'Irlande, le Portugal, l'Italie et la Grèce.
Un record de tests effectués. Plus de 5,8 millions de tests de dépistage du Covid-19 ont été réalisés la semaine dernière, un niveau record dépassant le pic du mois d'août, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé.
Réunion demain à l'Elysée. Un conseil de défense sanitaire se tiendra vendredi après-midi, a annoncé l'Elysée. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a évoqué de possibles "nouvelles décisions" à venir.