Rangement du garage, lavage des murs, des vitres, du tapis… Tout le monde aimerait avoir une Mary Poppins sous la main à l’arrivée du printemps. Dans le vrai monde, les services d’entretien ménager multiplient les offres durant cette période.
Mais en quoi consiste ce « grand ménage du printemps », et combien peut-il en coûter pour recevoir un tel coup de pouce ?
Les besoins printaniers
« Les fenêtres, les murs et les plafonds constituent nos principales demandes », précise Tania Sylva, agente de répartition chez Ménage-Pro. Leur forfait spécialement conçu pour le ménage du printemps va toutefois plus loin : on propose le nettoyage des tapis, des meubles rembourrés, des stores (à l’ultrason), des luminaires, de l’intérieur des électroménagers, des armoires, etc.
Non seulement les gens ont rarement envie d’accorder plus de temps aux tâches ménagères, mais le lavage des vitres, notamment, requiert une certaine habileté. « Je n’ai pas accès à certaines des vitres extérieures de mes fenêtres et je demeure au quatrième étage, alors je n’ai pas envie de grimper jusque-là pour les atteindre », explique Julie Ouimet, copropriétaire d’un condo.
Outre le temps et l’énergie, le fait de ne pas avoir tout l’équipement et les produits nécessaires peut se révéler un autre bon motivateur pour utiliser ce type de service.
En général, tout peut être ajouté à un forfait de grand ménage, moyennant bien sûr certains coûts.
C’est combien ?
Si tous n’ont pas les moyens de se payer un entretien ménager tous les mois, certains pourraient être tentés d’allonger un montant d’argent une fois par année.
Chez NRJ-Maid, le coût de base pour le ménage d’un condo en profondeur (qui inclut les fenêtres) est de 200 $, et de 250 $ pour un bungalow. Les prix sont comparables chez Ménage-Pro, où il en coûte entre 200 $ et 300 $, selon la grandeur de l’espace à nettoyer. Il ne s’agit bien sûr que d’un prix approximatif.
Les prix varient notamment selon le nombre de pièces, les tâches à accomplir, mais aussi l’état des éléments à nettoyer.
« Si les clients ont effectué des rénovations qui ont généré beaucoup de poussière ou que les vitres n’ont pas été nettoyées depuis quatre ans, ce sera plus cher », précise Abderrahim Loulidi, président de NRJ-Maid. Pour éviter les mauvaises surprises, l’entreprise offre une visite et une soumission gratuites pour établir un plan de travail, qui n’engage pas le client. C’est d’ailleurs la méthode la plus souvent utilisée par les services d’entretien pour bien estimer le prix.
Et combien ça coûte si on veut uniquement un service « à la carte », comme le lavage des vitres ? À NRJ-Maid, le nettoyage d’une dizaine de fenêtres varie de 120 à 180 $, incluant la porte-fenêtre.
Parfois, le faire soi-même peut revenir presque aussi cher, en plus du temps précieux qu’on perd. En effet, le nettoyage des fenêtres peut à lui seul prendre la journée complète, surtout si l’on doit retirer les vitres et les remettre en place. De plus, si vous décidez par exemple de laver votre tapis vous-même, vous aurez à louer l’appareil, qui coûte en moyenne de 30 à 50 $. Sans compter le savon.
Quand on se charge soi-même du ménage du printemps, le coût pour l’achat de produits de nettoyage est aussi à considérer. Il peut y en avoir beaucoup. Les entreprises d’entretien ménager sont censées avoir une panoplie de produits adaptés à divers types de matériau, sans les endommager. C’est le cas des murs dont le produit de nettoyage utilisé dépend de la peinture qui y est appliquée… et des taches qui s’y trouvent.
Tout bien considéré, la décision de refiler ses gants de caoutchouc à une entreprise de service ménager repose davantage sur le temps qu’on est prêt à consacrer à une telle tâche et sur notre habileté à effectuer un « beau travail » que sur le prix.