De véritables œuvres d’art, les tatouages sont arborés pour orner la peau de l’individu pour toujours ! Cependant, très souvent, les changements de l’état de l’esprit entraînent le désir de supprimer son inkage. Par exemple, un dessin illustrant l’amour pour une ancienne flamme, qui était une bonne idée il y quelques années, devient aujourd’hui un peu gênant. De telles situations provoquent la question « Comment enlever un tatouage ? ». Alors, cette procédure n’est ni trop facile à effectuer ni bon marché. En plus, le traitement, lui-même, représente des risques importants pour la santé. Et dans cet ordre d’idées, Deavita.fr vous expliquera tout sur le détatouage : des différentes méthodes aux nombreux conseils à prendre en considération !
Que faut-il savoir avant d’enlever un tatouage ?
Avant de sauter le pas et d’opter pour une élimination du tatouage, il importe d’abord de se renseigner de manière approfondie sur le processus, lui-même. Pourtant, les bons résultats dépendent de quelques facteurs important, à savoir :
Quand le détatouage est-il déconseillé ?
En cas de grossesse ou d’allaitement, le détatouage est strictement interdit. Enlever un tatouage pendant la grossesse n’est pas du tout une bonne idée car les changements de la peau augmentent les risques de cicatrices cutanées. Les spécialistes conseillent de patienter environ trois mois avant d’effectuer cette intervention. Pendant la procédure d’enlèvement, les plus petites particules de l’encre sont dispersées dans le corps et peuvent être transmises au bébé via l’allaitement.
Le détatouage est également à éviter lorsqu’il s’agit d’un tattoo frais car, en fin de compte, la peau doit être complètement guérie.
Enlever un tatouage au laser est la méthode la plus populaire et la plus efficace. Dans l’inkage, des pigments colorés étrangers sont « incrustés » dans la couche médiane de la peau (derme). Les lasers chauffent ces pigments à tel point qu’ils se décomposent en petites particules. Si nécessaire, le dermatologue peut appliquer au préalable une pommade anesthésique sur la zone qui sera traitée. Les particules de couleur sont ensuite éliminées du tissu corporel par la lymphe et pénètrent dans le sang. Puis, ce sont le foie et les reins qui deviennent responsables pour leur nettoyages complet. Un traitement au laser ne prend que quelques minutes et la sensation est similaire à celle d’un tatouage. Cependant, beaucoup de gens le trouvent trop désagréable et douloureux.
Le type de laser utilisé pour enlever un tatouage dépend des couleurs du pigment. Étant donné que chaque couleur absorbe de différentes longueurs d’onde, de différents lasers sont utilisés pour les tatouages colorés. Dans la plupart des cas, un grand inkage multicolore ne peut pas être traité au laser. Le noir, le rouge et le bleu sont les teintes les plus faciles à enlever tandis que le jaune, le violet et le marron présentent des difficultés.
Le nombre des séances varie selon la taille du tattoo, la profondeur de pénétration et l’intensité de la couleur. S’il s’agit d’enlever un tatouage plutôt petit, 5-7 séances seront suffisantes. Cependant, les plus grands inkages nécessitent au moins 10 sessions de traitement. Les médecins rappellent qu’il faut prévoir 4 semaines de guérison des zones touchés entre les différentes séances.
Les prix d’un détatouage au laser sont assez élevés et dépendent surtout de la taille de l’inkage, de nombre des couleurs utilisés, de l’âge et ainsi de suite. Un petit tatouage coûte, par exemple, entre 50 et 150 euros par séance tandis que le prix des plus grands atteignent jusqu’à 600 euros. Cette intervention est un service de santé privé donc les frais ne seraient pas couverts par une assurance quelconque.
Bien que le traitement au laser soit beaucoup plus sûr que d’autres méthodes, il représente avant tout une intervention qui « attaque » la peau. Par conséquent, les symptômes suivants peuvent apparaître immédiatement après la séance : gonflement, ampoules, croûtes, douleur, saignement.
Enlever un tatouage de manière chirurgicale est une méthode pratiquée depuis des décennies et appliquée avant le traitement au laser. Il convient particulièrement bien aux petits tatouages, ceux-ci permettant d’être supprimés en une seule séance. Cette méthode est caractérisée comme « radicale » car il s’agit de découper le tatouage à l’aide d’un scalpel, ce qui garantit des cicatrices. Pour remédier à ce problème, les gens recourent à de différentes techniques de chirurgie telles que greffe cutanée, par exemple. Cette intervention de détatouage s’effectue généralement sous anesthésie locale.
À titre d’information, le détatouage chirurgical est réservé aux petits inkages est comprend deux méthodes. La première ne consiste qu’à découper les morceaux de peau tatouée tandis la deuxième nécessite d’étirer d’abord la peau afin de pouvoir complètement éradiquer la marque de tatouage. Mais avec les soins appropriés et une bonne hygiène, les plaies guérissent assez rapidement.
La dermabrasion est une autre forme de détatouage chirurgical et s’applique lorsque le dessin est trop grand pour être découpé. Ici, il s’agit d’enlever la couche supérieure de la peau tatouée et une anesthésie locale, souvent générale, sera donc nécessaire. L’intervention s’effectue avec une brosse ou une fraise rotative et abrasive et vise, comme mentionné, à abraser la couche supérieure cutanée jusqu’à ce que les pigments de couleur soient éliminés.
La plaie nécessite plusieurs semaines pour guérir complètement. En effet, les particules de couleur sont incrustées dans la croûte formée et tombent avec elle à la fin du processus de guérison. Ceci résulte en une cicatrice qui ressemble à celle d’une brûlure du quatrième degré et qui peut rester rouge pendant des mois. Et afin d’éviter les infections graves, l’hygiène personnelle est bien entendu de prédilection.
À titre d’information, la cryothérapie n’est pas largement utilisée en tant qu’une intervention de détatouage. Lors de la procédure, la zone tatouée est exposée à une température extrêmement froide. Cette première étape est effectuée par pulvérisation d’un agent de congélation. Ensuite, la couche supérieure cutanée meurt et peut être enlevée par dermabrasion. Toute l’intervention est assez désagréable et est très souvent réalisée sous anesthésie générale. Les bulles ultérieures rappellent celles d’une brûlure. En plus, plus la couleur de l’inkage est intense, plus de séances seront nécessaires. Bien que la cryothérapie soit beaucoup moins chère que le détatouage au laser, elle n’est pas aussi efficace.
La diathermie est une méthode assez nouvelle et pas tellement populaire qui consiste à traiter le tatouage avec un courant électrique de haute fréquence dont l’objectif est de détruire le tissu cutané. La peau est brûlée de manière ciblée ce qui est associées à une plus grande douleur. Par conséquent, cette intervention doit être toujours effectuée par un médecin. Les brûlures, les cicatrices ainsi que les infections sont fortement probables et pendant la période de guérison une croûte va se former. Parfois, les démangeaisons peuvent être très fortes mais les gratter est strictement interdit.
Actuellement, il existe de nombreuses crèmes sur le marché destinées à enlever un tatouage de manière indolore et sans cicatrices. Mais comment ça marche ? Alors, en règle générale, les macrophages de notre corps, également appelés phagocytes, dégradent les substances étrangères y présentes. Une fois les couleurs piquées sous la peau, les macrophages les identifient comme des objets étrangers et les dégradent via le système lymphatique. En ce qui concerne l’action des crèmes, celles-ci doivent stimuler la formation de nouveaux macrophages qui, à leur tour, vont dévorer les pigments.
Malheureusement, les crèmes de détatouage ne sont pas trop fiables car leurs propriétés ne peuvent pas « détecter » toutes les couleurs. Ainsi, l’inkage peut s’estomper un peu tout en restant visible. Enlever un tatouage suivant cette méthode peut causer de nombreuses irritations cutanées accompagnées de cicatrices inesthétiques. Étant donné le prix élevé (80-100 euros par crème), ce moyen n’est ni rapide ni bon marché.
Il existe de nombreuses méthodes d’enlever un tatouage que certaines personnes tentent à la maison. Elles incluent des gommages au sel, du peeling chimique, du citron et du miel ainsi que la combinaison de divers ingrédients bizarres. Deavita recommande d’effectuer un détatouage uniquement chez le médecin ! Cependant, si vous êtes tout à fait convaincu que les remèdes naturels en sont la meilleure solution, nous avons sélectionné quelques idées pour vous. Mais attention car certaines sont parmi les plus pénibles.
Du citron et du miel : Étant un agent de blanchiment naturel, le citron se combine avec le miel, celui-ci réputé pour ses propriétés nourrissantes et régénératrices de la peau, pour former l’une des méthodes les plus populaires de détatouage maison. Mélangez une cuillère à café de jus de citron avec une cuillerée de miel et appliquez la préparation au quotidien sur le tatouage jusqu’à l’obtention du résultat souhaité.
Du sel et du jus de citron : Mélangez 100 gr de sel avec 3 cuillerées de jus de citron. Frottez la solution quotidiennement sur le tatouage pendant 3 à 5 minutes avec un coton.
Du gommage au sel : Frotter un tatouage de sel est non seulement douloureux mais également dénué de sens. Comme l’encre se trouve dans la couche inférieure de la peau, le sel ne peut pas en effet l’atteindre. En plus, ceci résultera en un inkage légèrement fané.
Enlever un tatouage peut entraîner de nombreux effets secondaires tels que des infections. Donc, les soins appropriés sont extrêmement importants. Voici quelques-uns :
